Par Joshua Jenkins, enseignant, diplômé de Harvard, spécialisé dans l’aide à l’enfant dyslexique. Il enseigne à Newton, dans le Massachussets
“Je souhaite que les parents comprennent que leur enfant dyslexique est capable de lire et qu’il va lire.Ils doivent savoir que leur enfant a des forces, pas juste des faiblesses.”
En tant que professeur d'éducation spécialisée qui enseigne à des lecteurs en difficulté souffrant de différents handicaps, notamment spécialisé pour l’enfant dyslexique, je dresse souvent des listes de choses que j'aimerais que les parents sachent sur leur enfant. Plus important encore, je souhaite que les parents de mes élèves comprennent que leurs enfants peuvent apprendre à lire et qu'ils le feront, mais que cela prendra du temps.Dans le processus, il est important de reconnaître leurs nombreuses forces en dépit de leurs faiblesses en matière de décodage, d'orthographe ou d'écriture. Je veux que les parents sachent que préparer leur enfant à faire face à leur handicap peut augmenter leur confiance en eux.De plus, cette préparation va leur permettre d'envisager un bel avenir. Les enfants doivent comprendre leur handicap ainsi que leurs forces, en défendant leur propre façon d’apprendre.
1) Notez les points forts de votre enfant
Votre enfant a beaucoup de capacités et de compétences !
Peut-être est il un bon dessinateur ou possède-t-il un excellent vocabulaire ? Peut-être a -t- il de grandes capacités d'écoute ou est-il excellent en sport ?Assurez-vous de noter ces talents et de leur dire que vous voyez les domaines dans lesquels ils sont bons.Souvent, j’ai l’impression que les parents de mes élèves sont trop absorbés par les lacunes de leurs enfants en matière de lecture.Ils en oublient parfois les choses que leur enfant peut bien faire.(Les enseignants sont “coupables” de cela aussi.)
Si votre enfant est doué pour les arts, utilisez ce talent à la maison !Cela pourra lui permettre de montrer qu'il comprend une histoire que vous avez lue à haute voix ; faites lui dessiner l’intrigue de l'histoire ou faites lui dessiner le personnage principal.
Ce n'est pas parce que votre enfant est faible en décodage des mots, qu’il a une écriture malhabile ou une mauvaise orthographe que vous ne pouvez pas le pousser à donner le meilleur de lui-même en utilisant divers moyens.Permettre à votre enfant d'utiliser ses points forts et l’encourager à le faire renforcera sa confiance.
2) Fêtez chaque succès !
Célébrez chaque succès en faisant un bon repas ou un jeu que votre enfant aime. Chacun d'entre eux. Ne vous fiez pas aux notes du bulletin scolaire pour juger des progrès de votre enfant. Célébrez sa lecture correcte d'un nouveau mot ou d’un petit texte. Mettez-vous au niveau de lecture de votre enfant et célébrez les réussites dès ce niveau. Si votre enfant est un débutant ou pratiquement un non-lecteur, célébrez le décodage des syllabes simples "le, la, lu”.
Photographer: Aw Creative | Source: Unsplash |
Si votre enfant dyslexique commence à lire plus couramment, fêtez le moment où il se corrige de lui-même. Dans mon quotidien de travail de la lecture en petits groupes, je me retrouve à faire constamment des compliments ; c'est parce que je veux qu'ils sachent que je remarque leurs progrès et les choses qu'ils font bien. Si ce que nous lisons est un défi, un sourire et un petit mot comme "bon travail" peut changer la journée d’un enfant. Lorsque j'entends les parents de mes enfants s'inquiéter à propos des notes, je leur parle immédiatement d'une petite, mais merveilleuse réussite que leur enfant a eue en lecture ou en écriture ce jour-là à l'école. Harceler les élèves à propos des notes du bulletin scolaire ne va pas leur redonner confiance.
Les lecteurs en difficulté ont besoin de savoir ce qu'ils font de bien, et pas seulement leurs erreurs.
Les lecteurs en difficulté ont besoin de savoir ce qu'ils font de bien, et pas seulement leurs erreurs.
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